Un sursis de tristesse
Margarita Xanthakou
Paris : la musique de la pluie encourage les sons et échos désaccordés de la mémoire.
Conscience qui tenaille, souvenirs, jours d'épouvante ou nostalgie qui étreint le cœur, mémoire-tourment ou mémoire que l'on tente de préserver, d'abriter du vide que devient le passé : l'écriture réveille toutes les émotions, utilise tous les registres dans une juxtaposition rapide, vertigineuse et juste. Mille acteurs semblent peupler ce monde, égaux dans l'émotion qu'ils suscitent malgré leurs différences : le petit chaton blanc, la lune, grand-mère, les enfants morts, un âne bâté, le jasmin en squelette, je, tu, il, le banc de bois ordinaire, une mouche aux ailes dorées, Ana, Manolis, les étoiles…
"L'horizon vertical" de la pluie distille une "tristesse amie" pour celle qui n'oublie ni la peur, l'injustice, l'ordinaire indifférence, ni le goût de la mer, la variété des fleurs, les parfums, le chant des galets du "petit pays de soleil" de l'enfance.
"En marque-pages, Athènes… il pleut sur Paris."
Lecture-présentation
11 décembre 2012 lecture de présentation de
Un sursis de tristesse, avec Delphine Sartiaux (comédienne), éditions L. Mauguin, Paris
prose poétique
ISBN 978-2-912207-36-3
15 euros
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