Le rêve dissocié imprègne les pierres rêvent sans rupture
Annick Ranvier
Hauteur ? ou gouffre aérien ? “Hauteur petit à petit”, répond A. Ranvier. Par la convergence de l’effritement et de l’ensemencement, du recroquevillement et du déploiement, la concordance du rêve et de la défaite, il s’agit de séparer et donc de définir comme le font les pierres. Les pierres suintent, s’enfoncent, incrustent la terre, écho à une empreinte et à une trace fécondes. La pesanteur intensifie les choses, les pierres serrées s’épanouissent en montagne, la lumière rayonne et vient d’en bas : les pierres comme des étoiles.
ECHOS
« L’attente est inscrite au coeur battant du texte. D’une question à l’autre des espaces de vie surgissent, comme autant de bulles autonomes au sein desquelles le je se réunifie par bribes. [...] Des unités de sens fusent et fusionnent autour d’images éclatées de l’enfance et de la vie. Les pierres jalonnent le texte [...] Incrustées dans la boue et le monde d’en bas, [...] elles impriment leur force à l’espace [...], elles se posent, rassembleuses de mots et d’être, et vivent au rythme des émotions, façonnant avec elles le je, qui évolue dans la binarité entre plein ciel et abysse, [...] sans renoncement. »
Angèle Paoli, Terres de femmes, mai 2006.
Ouvrages d'Annick Ranvier
15 euros
ISBN 2-912207-22-3
poème
Ajouter au panier
There are no comments on this page. [Add comment]